Vidéos

Tout sauf du grand journalisme, voici quelques vidéos prises sur les routes qui vous feront voir une partie de la vie que nous menions pendant le voyage. Prises dans des moments difficiles, moins difficiles, gros trips et parfois sans aucun interêt, vous verrez que la vie était plutôt relax et sans se prendre trop au sérieux..

Moteur !

Ce matin du 14 juillet, nous n'avions pas fait un repas depuis quasiment 24h. Arrivés trop tard le soir au diner et trop tard le matin pour le petit-déjeuner, c'est avec des restes de pizza trouvés sur un banc que nous avons pu repartir un minimum rassasiés.

A Opole en Pologne, nous avons profité d'un arrêt dans un Mc Do toujours pour capter le wifi pour prendre notre seul "repas" Mc Donaldien. Même impression que la dernière fois, nous sommes ressortis en ayant plus faim que quand nous sommes arrivés.

Nous avons rejoint Henry et Hugo le 15 juillet à Hradec Kralové, ville près de la frontière polonaise et à 110 km de Prague, en République Tchèque.

Après avoir campé dans un champ de cerisiers, nous rejoignons Prague, protégés du vent par nos amis motards.

Après 3 jours de repos à Prague, nous étions en route pour Plzen (ville native de Petr Cech, ca parlera peut être à certains!). Une longue vidéo (peut être même un peu trop) vous montrant quels sont les signes entre le copilote et le pilote.

PS : Nous avons rajouté deux signes un peu plus tard; qui se sont averés nécessaires, surtout quand Roms était devant. 3 coups sur la cuisse : Ferme-la.  4 coups : Pédale.

Et 5 coups, pour éviter de faire 4+3, c'est une convention : Ferme-la et pédale.

Voilà pourquoi nous aimions rouler le soir. En Pologne et en République Tchèque, nous n'avons pas eu de pluie, et des températures atteignant 39°, et jamais en dessous de 28° la journée. Le soir était bien plus agréable pour rouler, ce qui nous a amené ce jour là à rouler jusqu'à 22h30. Et puis sur des routes si belles, le soleil couchant laissant sa trainée rougeâtre, nous aurions eu tort de nous en priver.

A peine passés Plzen, nous avons décidé de continuer un peu pour trouver un coin où planter notre tente près d'un lac. La nuit tombée, nous avons sorti tous les feux. Chacun une frontale, deux phares clignotant devant, 1 rouge derrière, les voitures venant de devant sortaient leurs feux bien avant de nous gêner, et celles de derrière ralentissaient et nous dépassaient tout doucement, bien souvent intriguées par l'équipage.

Ce 25 juillet, nous avons rallongé de plusieurs dizaines de kilomètres pour arriver là où nous l'avions prévu. Effectivement, les routes principales sont interdites aux vélos, et les pistes cyclables bavaroises sont de vrais labyrinthes, nous menant souvent dans les zones résidentielles ou industrielles des villes. Nous avons donc navigué "à la boussole", et terminé notre journée à 1h du matin sous la pleine lune pour arriver à dépasser Meemingem.

Nous avons traversé le lac Konstanz en ferry, plus fun, plus rapide et moins fatiguant sous la pluie qui nous trempait ce jour là. Le lac est situé entre l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche, le Liechtenstein se situant seulement 30km en dessous.

Nous sommes passés à l'abordage sans arrêt à l'entrée, et avons économisé 15€ pour la traversée, ils ont du nous oublier.

Après un bon petit col, nous entrons dans Lausanne, sur les rives du lac Léman, par cette grande route en descente. Jonchée de feux tous les 100 mètres, nous étions à chaque fois obligés de freiner violemment pour nous arrêter au suivant, et cela nous a valu un pneu qui a fondu à cause de la jante devenant trop chaude.

Compétiteurs, cyclotouristes en selle depuis 2 jours ou parfois depuis des mois, randonneurs du dimanche, mamie partie faire son marché sur son vieux vélo hollandais (attention, si vous êtes vous même une personne allant faire vos courses en vélo, je ne fais pas ici de généralisation, vous n'êtes pas forcémment une mamie) ou encore un ouvrier partant travailler, nous avons pu croiser sur les routes des dizaines de cyclistes, qui le plus souvent répondaient à nos bonjours.